25/10/2013

Notre verdict...

Comme vous avez sans doute déjà pu le remarquer, le choix qu'il nous sera donné de faire, aux élections municipales de novembre prochain, consistera essentiellement à déterminer celui qui devrait se voir porté à la mairie de l'Anse-Saint-Jean, ce qui reviendra pour nous à choisir entre les deux candidats qui se présentent actuellement pour ce poste, soit MM. Lucien Martel et Claude Boucher.

Alors comme le font habituellement les équipes éditoriales des médias journalistiques, nous donnerons directement, dans les lignes qui suivent, notre propre opinion à cet effet, et emploierons en ce sens le « nous de majesté », afin de souligner le caractère relativement officiel d'un tel exercice.

Disons donc qu'en notre humble opinion, il suffit de lire ou de relire les articles de ce Blogue pour en arriver à conclure que le choix du prochain maire ne semble en fait pouvoir faire autrement que de s'imposer de lui-même, comme on pourra d'ailleurs le constater à travers les comparaisons suivantes.

Il apparaît donc qu'entre ces deux candidats...

L'un aura, à toutes fins pratiques, fondé et démarré la station du Mont-Édouard, (voir d'ailleurs l'article suivant : Entrevue avec Lucien Martel ) , tandis que l'autre, de par une gestion aussi directive que douteuse, l'aura presque acculée à la faillite (voir d'ailleurs l'article suivant : Et s'il avait bel et bien des choses à corriger, au Mont-Édouard ?... )...

L'un aura pratiquement sauvé les Gîtes du Fjord, tandis que l'autre aura surtout réussi à plonger la municipalité toute entière dans une spirale d'endettement dont elle ne pourra manifestement pas se tirer de sitôt (voir d'ailleurs l'article suivant : Le point sur la dette )...

L'un aura toujours maintenu autour de lui-même un cercle social aussi riche que diversifié, tandis que l'autre aura, politiquement parlant, fait le vide autour de lui-même, notamment en démontrant une fâcheuse habitude à faire peu de cas des autres (voir d'ailleurs l'article suivant : Couper les ponts ) ou de leur opinion, et même à systématiquement se débarrasser de ceux qui avaient pu jusque là s'avérer ses alliés (voir d'ailleurs l'article suivant : Et l'exode se poursuit... ) .

L'un aura su démontrer de réelles qualités de gestionnaire, au point d'en faire une profession, tandis que l'autre, en plus de n'avoir apparemment aucune expérience professionnelle en gestion proprement dite, semble en avoir d'ailleurs fait la preuve à travers ses deux mandats précédents à la mairie de l'Anse-Saint-Jean.

À la décharge du maire Boucher, il nous faut dire que l'on ne peut faire autrement que de reconnaître les qualités qui lui sont généralement attribuées, soit notamment celles d'être un fonceur, de même qu'un très bon monteur de dossiers. Ces qualités paraissent cependant n'avoir pas suffi à faire en sorte que son passage à la mairie puisse se solder par un bilan qui soit réellement positif (voir d'ailleurs l'article suivant : L'aiguille dans la botte de foin), notamment dans la mesure ou ce passage semble avoir entraîné non seulement un certain marasme économique, mais une érosion du tissu social, sans lequel aucun développement réel et durable ne saurait sans doute prendre place, ne serait-ce qu'au niveau économique.

Pour toutes ces raisons, nous souhaiterions donc conclure cet article, et peut-être même l'édition de ce Blogue dans son ensemble, en recommandant l'élection, à la mairie de l'Anse-Saint-Jean, de M. Lucien Martel, qui nous paraît donc démontrer toutes le qualités, de même que toute l'expérience pouvant être requises par une telle fonction.

« L'équipe éditoriale » du Blogue du Pont Couvert...

Veuillez finalement noter que pour en savoir davantage sur M. Martel, je vous invite à lire l'article
« Entrevue avec Lucien Martel », paru plus tôt sur ce blogue ; vous pouvez par ailleurs visiter le site officiel de M. Martel en cliquant tout simplement sur le lien suivant : Lucien Martel.

Ceci étant dit, il ne me reste plus qu'à tous vous remercier, vous mes chers lecteurs, pour votre soutien et notamment pour votre fidélité, tout en vous souhaitant d'avance une excellente année 2014, en espérant que celle-ci soit donc marquée par ce que l'on pourrait désigner comme un réel renouveau politique à l'Anse-Saint-Jean.

Sincèrement,

L'Éditeur du Blogue du Pont Couvert

17/10/2013

L'aiguille dans la botte de foin

Il y a un argument que je commence à être un peu fatigué d'entendre de la part de ceux qui essaient de défendre le bilan politique du maire Boucher, à savoir celui à l'effet que ce dernier « a fait des bon coups, et il en a fait des moins bons »... À entendre les gens parler ainsi, on serait porté à croire qu'à limite, un maire pourrait faire 50 % de « bons coups », et 50 % d'erreurs, et qu'un tel bilan se trouverait ainsi à avoir atteint la « note de passage »...

Mais sérieusement, qui voudrait se faire guérir par un médecin, si celui-ci ne devait « réussir son coup » qu'une fois sur deux ?

Et surtout, ne faut-il pas avouer qu'un tel « score » serait pratiquement à la portée de n'importe qui ?

Car au même titre qu'en tirant un dé, les lois de la statistique font que l'on obtiendra trois et plus la moitié du temps, ne faut-il pas reconnaître que si l'on demande à quelqu'un de faire un certain travail pour lequel il n'est pas nécessairement qualifié, cette personne réussira pourtant, en ne se fiant donc qu'au « gros bon sens », à bien s'en tirer au moins une fois sur deux ?

J'ose ainsi espérer que, lorsqu'on mentionne un tel « argument », on veut plutôt avancer, bien qu'on ne le précise pas, que le maire Boucher fait PLUS souvent des bons coups que des erreurs...

Or, est-ce bel et bien le cas ?

Ou, ne serait-ce qu'à en juger d'après toute l'information qui a pu jusqu'ici se voir présentée dans ce Blogue, ne pourrait-on pas en venir à plutôt conclure que les « bons coups » du maire, quels qu'ils soient, sont à peu près aussi difficiles à trouver qu'une aiguille dans la botte de foin ?

12/10/2013

Du patronage ?

Comme vous l'avez sans doute remarqué, cette année, l'année bien sûr des élections municipales, le maire Boucher a mis de l'asphalte sur nos rues.

Au printemps dernier, il aurait même fait débloquer un règlement d'emprunt de 280 000 $, et ce simplement pour pouvoir épandre de l'asphalte, comme si c'était ce qui pressait le plus, tout d'un coup...

Qu'importe si la municipalité est surendettée (et ce essentiellement par sa faute) ! Le maire, lui, il met de l'asphalte.

A-t-il ainsi asphalté des rues entières, histoire que ça en vaille la peine ?

Non, il a plutôt fait asphalté des petits bouts de rue, ici et là...

A-t-il fait mettre l'asphalte aux endroits où cela s'avèrerait le plus nécessaire, voire même le plus essentiel, comme sur la rue de Vébron, sans parler d'accorder au moins un entretien minimal au rang Périgny ?

Non, il a plutôt veillé à en saupoudrer un peu partout dans le village... un peu comme quelqu'un qui chercherait à plaire à tout le monde... sans devoir payer trop cher non plus !

J'ose espérer par ailleurs qu'il n'aura pas échappé à l'attention des Anjeannois que le maire n'aura manifestement éprouvé aucune scrupule à laisser se dégrader, tout au long de son deuxième mandat, la portion de la Rue St-Jean Baptiste située entre l'église et le quai, quitte à laisser ainsi les citoyens endurer, au plein coeur de leur village, un état de délabrement routier toujours plus inacceptable... Tout cela pour soudainement rappeler aux électeurs de la Paroisse, et ce, comme par magie, juste avant les élections, qu'il n'en avait pas que pour le Mont-Édouard, ces deniers "comptaient" aussi pour lui !

Cela ne vous rappelle pas les années 60, et donc ce bon vieux temps où il suffisait de mettre de l'asphalte pour « acheter des votes » ?

Et surtout, cela ne revient-il pas au bout du compte à ce que l'on appelle du patronage (patronage : usage des ressources de l'État de manière à rétribuer des gens pour leur support politique) ?

04/10/2013

Du chantage ?

Lors de la campagne électorale au terme de laquelle il devint maire pour la première fois, en 2005, M. Boucher aurait fait courir le bruit, et ce notamment chez les personnes âgées, qu'il quitterait l'Anse s'il n'était pas élu, et qu'il emmènerait alors avec lui son épouse qui était médecin, laissant ainsi entendre que plusieurs pourraient par la suite ne plus avoir accès à leur médecin.

Or cela ne revient-il pas assez exactement à ce que l'on appelle du chantage ?