28/02/2012

Un soap opera qui coûte cher

Combien a-t-il donc pu coûter à la municipalité, et donc aux contribuables, pour remettre le Mont-Édouard sous le contrôle de l'entreprise Ibis ? Et plus précisément, combien a-t-il nous en coûter pour d'abord déménager à nos frais le premier directeur de cette dernière, Patrick Lajoie, afin de l'inciter à se déplacer à l'Anse-Saint-Jean, pour ensuite le redéménager une fois que l'on aura mis fin à son contrat ? Mais surtout, combien a-t-il donc pu nous en coûter pour ainsi résilier un contrat d'environ cinq ans au beau milieu de ce dernier, une fois que les administrateurs du Mont-Édouard auront peut-être pu commencer à réaliser à quel point le train de dépense de la station était alors devenu carrément effréné ? Croit-on seulement que ce monsieur serait donc parti sans d'abord accepter une compensation financière à laquelle il a légalement droit, surtout quand on sait qu'il n'avait au départ accepter ce job qu'à condition de commencer avec un salaire s'élevant à pas moins de 150 000 $, soit, pour le rappeler, pratiquement six fois plus que son homologue de la Coop ? Alors à combien peut donc s'élever la prime de départ de quelqu'un qui gagne autant au cours d'une année ?

Et à combien, au bas mot, peut donc s'élever le montant final d'une telle aventure, qui semble plutôt relever du soap opera que de la gestion d'une entreprise digne de ce nom ?

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