28/06/2011

Les coûts exacts de la vengeance


Lors d'une entrée précédente, nous avons fait mention du congédiement de l'ancienne directrice générale municipale, ou autrement dit de l'ancienne secrétaire-trésorière, Mme Lolita Boudreault, ainsi que des frais qu'un tel congédiement avait pu entraîner pour la municipalité. Voici maintenant le montant auxquels de tels frais ont pu s'élever : on parle donc de pas moins de 125 000 $, soit l'équivalent de deux ans de salaires, auxquels s'ajouteraient donc 25 000 $ d'indemnités. Vous pouvez d'ailleurs consulter à cet effet le commentaire suivant ce blogue, dont l'auteur s'avère nulle autre que Mme Boudreault elle-même.

Ne peut-on pas convenir que c'est tout de même assez cher payé pour le congédiement d'une personne qui, pour toute faute, aura tout simplement eu le malheur de n'avoir pas « d'atomes crochus » ou « d'affinités » avec le maire, pour reprendre les mots de ce dernier ?...

Et pourrait-on seulement concevoir une meilleure preuve du fait qu'une incapacité à gérer les rapports humains d'une façon moindrement fonctionnelle pourrait difficilement faire autrement que de coûter cher à tout le monde, et dans tout ce que cela peut avoir de plus concret ?

Ou autrement dit, peut-on vraiment prétendre ne se soucier que d'économie, et ce même aux dépens de toute considération sociale ou légale, sans n'arriver qu'à faire monter encore une fois la facture des contribuables, en réalité ?

Et au bout du compte, les questions économiques et sociales peuvent-elles vraiment faire autrement que de se voir inextricablement inter-reliées ?

Alors si le maire Boucher semble si préoccupé par l'économie, ne devrait-il pas commencer par témoigner ne serait-ce un minimum de respect et de considération envers son entourage, et ainsi permettre à la municipalité tout au moins « d'économiser » en frais de congédiements, de procès et de chicanes diverses ?

Et tant qu'à chercher à tout rentabiliser, pourquoi ne pas commencer par chercher à se faire un peu moins d'ennemis, et, qui sait, à peut-être même se faire un peu plus d'amis ?

Car la démonstration n'a-t-elle pas été faite que s'attirer des ennemis ne semble pas s'avérer particulièrement payant pour qui que ce soit, au bout du compte ?...

Et comment le fait de se retrouver toujours plus isolé pourrait-il donc avantager qui que ce soit ?

17/06/2011

200 000 $ par année


Comme on le sait, le maire Boucher semble ne pas s'être trop gêné pour « tasser » l'équipe qui administrait le Mont-Édouard du temps de la Coop, sous prétexte qu'il s'agissait de « mauvais gestionnaires »... Et pourtant, le déficit qui à l'époque se situait autour 200 000 $, aura apparemment gonflé sous l'administration Boucher, pour en venir à s'élever à plus de 700 000 $, soit plus du triple. Un montant, qui, étrangement, correspond assez précisément au déficit de la municipalité en tant que telle, qui s'avère donc, comme on a pu l'apprendre récemment, à être d'environ 760 000 $.

Et si justement l'on examinait d'un peu plus près nos finances municipales proprement dites, il faut avouer que le fait de nous retrouver dans un tel « trou » budgétaire s'avère d'autant plus saisissant que les finances municipales semblaient en fait nager dans les surplus avant l'arrivée de Claude Boucher. Et depuis ce moment, c'est-à-dire en l'espace de seulement six ans, on a donc pu regarder fondre une réserve d'environ 500 000 $, pour ensuite voir un tel « coussin budgétaire » céder la place à un déficit de 760 000 $. Et même si, pour donner une chance au maire, on considérait ce déficit comme étant de seulement 700 000 $, une simple addition (500 000 $ + 700 000 $) nous permettrait de constater qu'en l'espace de six ans, le maire Boucher aura donc su dilapider pas moins de 1 200 000 $ de fonds publics. Et si l'on divisait une telle somme par 6, on apprendrait donc que chaque année d'administration Boucher aura couté en moyenne 200 000 $ à la municipalité. Il y aura donc eu des années plus creuses que d'autres, mais il semblerait donc qu'à sa vitesse de croisière, l'administration Boucher aura réussi, du moins jusqu'ici, à faire perdre aux anjeannois pas moins de 200 000 $ par année.

Pas mal, quand même, pour un « bon gestionnaire », ou du moins pour un personnage qui apparemment se croit assez bon gestionnaire pour se permettre d'en congédier d'autres selon son bon vouloir, supposément parce qu'ils ne font pas « aussi bien » que lui !...

Et en fait, si c'est là ce que le maire appelle être un bon gestionnaire, alors peut-être devrions-nous en déduire qu'il faudrait carrément inverser le sens des paroles du maire afin que celles-ci puissent en venir à avoir le moindre sens, justement ! Ainsi, pour chaque chose que dit le maire, comme lorsqu'il parle par exemple de « mauvais gestionnaires », peut-être faudrait-il tout simplement comprendre qu'il aurait plutôt voulu dire le contraire !...

À moins que l'on ne se soit tous mépris sur le sens même de ce signifie « être un bon gestionnaire ». Car si cela veut dire « dépenser autant que possible, et quelles que puissent en être les conséquences sur le budget au bout du compte », alors peut-être faudrait-il justement rendre au maire Boucher les honneurs qu'il mérite. Mais si par « être un bon gestionnaire », on veut tout simplement dire « être un bon gestionnaire », alors ce sera bien évidemment une tout autre histoire...

02/06/2011

Et si la tendance se maintient...


Bonjour à tous !

Je ne fais ici que vous communiquer un message de Thomas Maher qui, comme vous vous en souviendrez sans doute, était candidat à la mairie de l'Anse-St-Jean aux dernières élections municipales. Je me suis par ailleurs permis de souligner le passage qui m'apparaissait comme le plus intéressant dans cet article, dans la mesure où il se trouve à mettre en évidence ce qui a toutes les apparences d'une certaine « spirale d'endettement » dans laquelle le village serait plongé, et ce depuis un moment qui, étrangement, coïncide avec l'entrée en fonction du maire Boucher...

Il ne reste donc plus qu'à se demander où tout cela pourra bien nous mener !...

Et bonne lecture !..

L'Éditeur en Chef


La 1er colonne nous présente les données de L'Anse-Saint-Jean
La 2ième présente la moyenne des municipalités comparables au niveau provincial
La 3ième présente la moyenne des municipalité de notre MRC
La 4ième présente la moyenne des municipalité de notre région
La 5ième présente la moyenne des municipalité de tout le Québec

Le poste Services rendus aux organismes municipaux présente les transferts financiers au Mont-Edouard ( en grande majorité)
Pour 2010  le montant est de:  463,662$
Pour 2009  le montant est de:  246,677$
Pour 2008  le montant est de:  468,891$
Total                                   1 179 230$ 

Ces données ne comprennent pas les montants payés directement par la municipalité ( $$$$$$$) et qui ont été comptabilisés à différents postes budgétaires de la municipalité. Ils sont ainsi à l'abri de toute question mais augmentent le déficit d'opération.


Le poste service de dette à charge de l'organisme municipal
Pour 2010  le montant est de:  246,677$
Pour 2009  le montant est de:  188,785
Pour 2008  le montant est de:  169,204


Ces données parlent d'elles-même et nous devons constater que le mal est fait. Nous pouvons cependant demander au maire un temps d'arrêt pour ses
bonnes idées afin de ne pas enfoncer davantage la municipalité sous une montagne de dettes.

Si vous avez des commentaires ou des questions je suis disponible pour y répondre.

S-v-p faire circuler ce document afin que le plus grand nombre de contribuables puisse en prendre connaissance.


Thomas Maher