04/11/2013

Le « Printemps de l'Anse »...

De par les résultats du scrutin d'hier, l'Anse-Saint-Jean aura su démontrer qu'elle était encore capable de se mobiliser afin de prendre en charge son propre avenir.

Car en portant à la mairie M. Lucien Martel, la population anjeannoise aura non seulement fait un choix judicieux et éclairé, mais aura surtout tourné la page sur un règne politique qui aura par trop duré, celui bien sûr du maire Boucher.

En optant pour M. Martel, notre communauté a choisi de faire sienne les valeurs affichées par ce dernier, à commencer par la transparence, le travail d'équipe et la consultation de la population ; elle a donc décidé de tout simplement répondre aux besoins qui pour elle s'avérait sans doute les plus criants.

De plus, en adhérant donc au programme politique de M. Martel, qui en lui-même ne saurait sans doute représenter une reflet plus fidèle des aspirations de la majorité de ses citoyens, l'Anse-Saint-Jean aura en fait décidé de se choisir elle-même, et d'ainsi faire de ses souhaits une réalité.

Tout cela mérite bien sûr de très sincères félicitations !

Et il ne nous reste donc plus qu'à découvrir ce que peut nous réserver ce renouveau politique qui, dès aujourd’hui, commence donc pour notre village !

D'ailleurs, je dois finalement préciser qu'avec la fin de l'ère Boucher, le présent Blogue est lui aussi arrivé à la fin de sa vie utile, d'une part parce sa continuation ne me semblerait plus avoir la même pertinence, et d'autre part en raison de différentes circonstances pouvant plus personnellement concerner son Éditeur actuel...

Si quelqu'un d'autre souhaitait toutefois prendre la nouvelle à ce niveau, il n'aurait qu'à me le laisser savoir, en me faisant parvenir un message à cet effet, en réponse à la présente entrée.

Autrement, celle-ci serait donc la dernière à être publiée sur le Blogue du Pont Couvert...

Et en ce sens, il ne me resterait plus qu'à tous vous remercier profondément pour le soutien que vous avez pu me témoigner, ne serait-ce que de par la fidélité que vous avez pu démontrer en tant que lecteurs, et à vous souhaiter de bien profiter de cette nouvelle époque qui s'ouvre à vous, et qui, si elle ne sera pas nécessairement des plus faciles, n'en sera pas moins marquée, j'en suis certain, par d'intéressantes surprises, et surtout par l'apparition d'un climat politique beaucoup plus sain dans la communauté anjeannoise...

Alors bon « Printemps de l'Anse » !

25/10/2013

Notre verdict...

Comme vous avez sans doute déjà pu le remarquer, le choix qu'il nous sera donné de faire, aux élections municipales de novembre prochain, consistera essentiellement à déterminer celui qui devrait se voir porté à la mairie de l'Anse-Saint-Jean, ce qui reviendra pour nous à choisir entre les deux candidats qui se présentent actuellement pour ce poste, soit MM. Lucien Martel et Claude Boucher.

Alors comme le font habituellement les équipes éditoriales des médias journalistiques, nous donnerons directement, dans les lignes qui suivent, notre propre opinion à cet effet, et emploierons en ce sens le « nous de majesté », afin de souligner le caractère relativement officiel d'un tel exercice.

Disons donc qu'en notre humble opinion, il suffit de lire ou de relire les articles de ce Blogue pour en arriver à conclure que le choix du prochain maire ne semble en fait pouvoir faire autrement que de s'imposer de lui-même, comme on pourra d'ailleurs le constater à travers les comparaisons suivantes.

Il apparaît donc qu'entre ces deux candidats...

L'un aura, à toutes fins pratiques, fondé et démarré la station du Mont-Édouard, (voir d'ailleurs l'article suivant : Entrevue avec Lucien Martel ) , tandis que l'autre, de par une gestion aussi directive que douteuse, l'aura presque acculée à la faillite (voir d'ailleurs l'article suivant : Et s'il avait bel et bien des choses à corriger, au Mont-Édouard ?... )...

L'un aura pratiquement sauvé les Gîtes du Fjord, tandis que l'autre aura surtout réussi à plonger la municipalité toute entière dans une spirale d'endettement dont elle ne pourra manifestement pas se tirer de sitôt (voir d'ailleurs l'article suivant : Le point sur la dette )...

L'un aura toujours maintenu autour de lui-même un cercle social aussi riche que diversifié, tandis que l'autre aura, politiquement parlant, fait le vide autour de lui-même, notamment en démontrant une fâcheuse habitude à faire peu de cas des autres (voir d'ailleurs l'article suivant : Couper les ponts ) ou de leur opinion, et même à systématiquement se débarrasser de ceux qui avaient pu jusque là s'avérer ses alliés (voir d'ailleurs l'article suivant : Et l'exode se poursuit... ) .

L'un aura su démontrer de réelles qualités de gestionnaire, au point d'en faire une profession, tandis que l'autre, en plus de n'avoir apparemment aucune expérience professionnelle en gestion proprement dite, semble en avoir d'ailleurs fait la preuve à travers ses deux mandats précédents à la mairie de l'Anse-Saint-Jean.

À la décharge du maire Boucher, il nous faut dire que l'on ne peut faire autrement que de reconnaître les qualités qui lui sont généralement attribuées, soit notamment celles d'être un fonceur, de même qu'un très bon monteur de dossiers. Ces qualités paraissent cependant n'avoir pas suffi à faire en sorte que son passage à la mairie puisse se solder par un bilan qui soit réellement positif (voir d'ailleurs l'article suivant : L'aiguille dans la botte de foin), notamment dans la mesure ou ce passage semble avoir entraîné non seulement un certain marasme économique, mais une érosion du tissu social, sans lequel aucun développement réel et durable ne saurait sans doute prendre place, ne serait-ce qu'au niveau économique.

Pour toutes ces raisons, nous souhaiterions donc conclure cet article, et peut-être même l'édition de ce Blogue dans son ensemble, en recommandant l'élection, à la mairie de l'Anse-Saint-Jean, de M. Lucien Martel, qui nous paraît donc démontrer toutes le qualités, de même que toute l'expérience pouvant être requises par une telle fonction.

« L'équipe éditoriale » du Blogue du Pont Couvert...

Veuillez finalement noter que pour en savoir davantage sur M. Martel, je vous invite à lire l'article
« Entrevue avec Lucien Martel », paru plus tôt sur ce blogue ; vous pouvez par ailleurs visiter le site officiel de M. Martel en cliquant tout simplement sur le lien suivant : Lucien Martel.

Ceci étant dit, il ne me reste plus qu'à tous vous remercier, vous mes chers lecteurs, pour votre soutien et notamment pour votre fidélité, tout en vous souhaitant d'avance une excellente année 2014, en espérant que celle-ci soit donc marquée par ce que l'on pourrait désigner comme un réel renouveau politique à l'Anse-Saint-Jean.

Sincèrement,

L'Éditeur du Blogue du Pont Couvert

17/10/2013

L'aiguille dans la botte de foin

Il y a un argument que je commence à être un peu fatigué d'entendre de la part de ceux qui essaient de défendre le bilan politique du maire Boucher, à savoir celui à l'effet que ce dernier « a fait des bon coups, et il en a fait des moins bons »... À entendre les gens parler ainsi, on serait porté à croire qu'à limite, un maire pourrait faire 50 % de « bons coups », et 50 % d'erreurs, et qu'un tel bilan se trouverait ainsi à avoir atteint la « note de passage »...

Mais sérieusement, qui voudrait se faire guérir par un médecin, si celui-ci ne devait « réussir son coup » qu'une fois sur deux ?

Et surtout, ne faut-il pas avouer qu'un tel « score » serait pratiquement à la portée de n'importe qui ?

Car au même titre qu'en tirant un dé, les lois de la statistique font que l'on obtiendra trois et plus la moitié du temps, ne faut-il pas reconnaître que si l'on demande à quelqu'un de faire un certain travail pour lequel il n'est pas nécessairement qualifié, cette personne réussira pourtant, en ne se fiant donc qu'au « gros bon sens », à bien s'en tirer au moins une fois sur deux ?

J'ose ainsi espérer que, lorsqu'on mentionne un tel « argument », on veut plutôt avancer, bien qu'on ne le précise pas, que le maire Boucher fait PLUS souvent des bons coups que des erreurs...

Or, est-ce bel et bien le cas ?

Ou, ne serait-ce qu'à en juger d'après toute l'information qui a pu jusqu'ici se voir présentée dans ce Blogue, ne pourrait-on pas en venir à plutôt conclure que les « bons coups » du maire, quels qu'ils soient, sont à peu près aussi difficiles à trouver qu'une aiguille dans la botte de foin ?

12/10/2013

Du patronage ?

Comme vous l'avez sans doute remarqué, cette année, l'année bien sûr des élections municipales, le maire Boucher a mis de l'asphalte sur nos rues.

Au printemps dernier, il aurait même fait débloquer un règlement d'emprunt de 280 000 $, et ce simplement pour pouvoir épandre de l'asphalte, comme si c'était ce qui pressait le plus, tout d'un coup...

Qu'importe si la municipalité est surendettée (et ce essentiellement par sa faute) ! Le maire, lui, il met de l'asphalte.

A-t-il ainsi asphalté des rues entières, histoire que ça en vaille la peine ?

Non, il a plutôt fait asphalté des petits bouts de rue, ici et là...

A-t-il fait mettre l'asphalte aux endroits où cela s'avèrerait le plus nécessaire, voire même le plus essentiel, comme sur la rue de Vébron, sans parler d'accorder au moins un entretien minimal au rang Périgny ?

Non, il a plutôt veillé à en saupoudrer un peu partout dans le village... un peu comme quelqu'un qui chercherait à plaire à tout le monde... sans devoir payer trop cher non plus !

J'ose espérer par ailleurs qu'il n'aura pas échappé à l'attention des Anjeannois que le maire n'aura manifestement éprouvé aucune scrupule à laisser se dégrader, tout au long de son deuxième mandat, la portion de la Rue St-Jean Baptiste située entre l'église et le quai, quitte à laisser ainsi les citoyens endurer, au plein coeur de leur village, un état de délabrement routier toujours plus inacceptable... Tout cela pour soudainement rappeler aux électeurs de la Paroisse, et ce, comme par magie, juste avant les élections, qu'il n'en avait pas que pour le Mont-Édouard, ces deniers "comptaient" aussi pour lui !

Cela ne vous rappelle pas les années 60, et donc ce bon vieux temps où il suffisait de mettre de l'asphalte pour « acheter des votes » ?

Et surtout, cela ne revient-il pas au bout du compte à ce que l'on appelle du patronage (patronage : usage des ressources de l'État de manière à rétribuer des gens pour leur support politique) ?

04/10/2013

Du chantage ?

Lors de la campagne électorale au terme de laquelle il devint maire pour la première fois, en 2005, M. Boucher aurait fait courir le bruit, et ce notamment chez les personnes âgées, qu'il quitterait l'Anse s'il n'était pas élu, et qu'il emmènerait alors avec lui son épouse qui était médecin, laissant ainsi entendre que plusieurs pourraient par la suite ne plus avoir accès à leur médecin.

Or cela ne revient-il pas assez exactement à ce que l'on appelle du chantage ?

28/09/2013

La fumée sans feu ?

À en croire le maire Boucher, l'endettement de l'Anse-Saint-Jean ne serait vraiment pas si problématique, après tout...

Alors dans ce cas, voici la question du siècle : « Si notre endettement est si peu problématique, comment se fait-il donc que nous soyons si lourdement taxés ? »

Bien sûr, à cela la réponse facile serait de prétendre que la municipalité n'a d'autre choix que de nous taxer comme elle le fait présentement, à cause de l'évaluation municipale des propriétés du village, qui comme on le sait est en moyenne très élevée.

Or, comme je viens de le vérifier auprès du Ministère des Affaires Municipales, s'il est vrai qu'un conseil municipal n'a aucun pouvoir sur l'évaluation municipale en tant que telle, ou plus précisément sur le « rôle d'évaluation », ou en d'autres termes sur la « cote » qui peut être attitrée à une propriété donné, c'est pourtant à lui seul qu'il appartient de déterminer le taux de taxation qui sera appliqué à la cote en question.

Ainsi, une municipalité peut décider que les propriétés seront taxées à raison d'un taux de 1 $ par rôle d'évaluation, mais elle peut aussi bien décider de faire monter ce taux à 2 $, ou encore de le faire redescendre à 50 cents !

Autrement dit, et comme le représentant du Ministère était d'ailleurs le premier à le mentionner, le taux de taxation foncière ne dépend pas tant de l'évaluation municipale que des besoins de la municipalité.

Car bien entendu, plus une municipalité a de « grands besoins », plus elle devra taxer ses résidents... Et plus une municipalité est endettée, plus elle aura de « grands besoins » au niveau financiers, forcément !

Comme il apparaît donc que ce prétendu « argument » ne tient donc pas la route de quelque façon que ce soit, il semble que nous n'ayons d'autre choix que d'en revenir à la question que j'ai posée au début de cet article...

Alors vraiment, « si notre endettement est si peu problématique, comment se fait-il donc que nous soyons si lourdement taxés ? »

Ou en d'autres termes, puisqu'on sait tous qu'il n'y a normalement « pas de fumée sans feu », comment se fait-il qu'il y ait tant de « fumée », si vraiment il n'y a pas de « feu » ?

18/09/2013

Pour le maire, pour la montagne ?

À entendre M. Boucher, on pourrait en venir à croire que si l'on n'est « contre » lui, alors on est « contre » le Mont-Édouard.

Conversement, cela tendrait donc à suggérer que si l'on est « pour » le maire, on est « pour » la montagne.

Or, n'est-il pas pour le moins intéressant de constater que, si l'on prend l'exemple de deux personnes qui pourraient difficilement se voir reliées de plus près à la gestion du Mont-Édouard, soit Claude Boudreault et Doris Duchesne, on s'aperçoit que ni l'un ni l'autre de ces messieurs ne semble avoir d'affinité particulière avec le maire actuel, et que ni l'un ni l'autre ne paraît particulièrement apprécier le fait d'avoir à travailler avec lui ?

Et si l'on devait donc remettre à quelqu'un le titre de « M. Mont-Édouard », pourquoi ne serait-ce pas plutôt à l'un ou l'autre de ses messieurs, le premier pouvant être considéré comme le « père fondateur » de même que comme le « sauveteur » de la station, et l'autre comme celui qui aura pris en charge le développement immobilier qui constitue bien sûr son seul espoir de survie ?

Autrement dit, si le fait d'avoir réussi à associer à lui-même, du moins dans l'esprit des gens, la notion de Mont-Édouard constitue en soi un petit exploit politique digne de mention, est-ce que l'on peut pour autant prétendre que cette association soit vraiment basée sur la réalité ?

Et en bout de ligne, se pourrait-il donc que la montagne puisse continuer à exister même sans M. Boucher ?

12/09/2013

Travailler fort vs travailler bien

L'une des qualités qui est le plus souvent attribuées au maire Boucher est sans conteste celle d'être travaillant. On le félicite aussi fréquemment d'être un « fonceur », de même que quelqu'un « qui ne lâche pas » avant d'avoir obtenu ce qu'il voulait.

Il faut en effet lui donner cela.

Ceci étant dit, lorsqu'on s'apparaît un peu pour y penser, il semble que l'on ne puisse qu'en venir à reconnaître que ces atouts, aussi précieux puissent-ils s'avérer, ne soient simplement pas suffisants pour permettre une saine et harmonieuse gestion d'une collectivité, comme on pourra sans doute en convenir en suivant les quelques raisonnements suivants.

Il est certain donc qu'à prime abord, on soit naturellement porté à considérer le fait d'être travaillant comme représentant une qualité, notamment au niveau politique. Mais si l'on prenait le cas d'une personne qui travaillerait en fait à l'établissement d'une dictature, serait-on alors si heureux d'apprendre que ladite personne y travaille d'ailleurs si fort qu'elle s'approche à pas de géants d'un tel objectif ?

Autrement dit, peut-on vraiment se permettre de louanger le travail en tant que tel, sans se préoccuper de ce vers quoi ce travail peut tendre, et donc des résultats d'un tel travail ?

Et pour prendre un autre exemple, on ne pourrait sans doute faire autrement que d'éprouver un sentiment d'admiration, ou au moins de sympathie envers quelqu'un qui, dans un canot, se trouve à ramer avec autant de force que d'entrain... Mais si l'on devait réaliser qu'une telle personne ramait en fait dans le sens inverse du courant, n'en viendrait-on pas à plutôt à conclure que cette dernière se trouve surtout à gaspiller ses efforts plus qu'autre chose ?

Or, dans le cas de quelqu'un qui parviendrait, plus ou moins volontairement, à se mettre à dos à peu près tous les gens qui auront pu travailler avec lui, ne pourrait-on pas conclure que ce dernier ne fait justement guère mieux que de justement « ramer dans le beurre », notamment dans la mesure où il ne réussira ainsi qu'à s'attirer l'antipathie, sinon opposition de ceux avec qui il n'aura pourtant pas le choix de continuer à travailler dans le futur ?

Dans un même ordre d'idées, on remarquera qu'il semble être devenu à la mode, de nos jours, de louanger les dirigeants politiques qui ont adopté un style de gestion plutôt « autoritaire », sinon « autocratique », que l'on pense seulement aux Jean Tremblay et aux Régis Labeaume de ce monde.

Mais encore là, quand on y pense, il faut reconnaître que s'il peut s'avérer avantageux que les décisions importantes ne soient jamais prises que par une seule personne, ce n'est qu'à condition que cette personne fasse peu ou pas d'erreurs, car autrement, ne serait-on pas plutôt à conclure que « deux têtes valent mieux qu'une », et que le travail d'équipe soit donc préférable au départ, comme c'est normalement le cas ?

Or, dans le cas de notre maire actuel, est-ce que l'on peut vraiment prétendre que l'on se trouve à parler de quelqu'un qui justement fasse peu ou pas d'erreurs ?

Et si l'on admet que le maire Boucher fasse des erreurs au moins aussi souvent, sinon plus souvent qu'il ne peut faire de « bons coups » (et si l'on en doute encore, je recommanderais de tout simplement relire les articles de ce Blogue), ne faut-il pas alors admettre que sa propension à vouloir « tout décider tout seul » ne peut en fait qu'empirer d'autant plus les choses, puisque l'on est alors d'autant plus assurés que des erreurs seront commises ?

Et dans la mesure où l'on observe que notre maire a non seulement tendance à accaparer tout le pouvoir et à vouloir décider de tout, mais aussi à s'entêter dans ses erreurs, ne faut-il pas reconnaître que son « entêtement », loin de toujours nous servir, se trouve surtout à garantir que ses erreurs ne seront pas réparées, du moins tant qu'il sera encore en poste ?

Pour conclure cet article, ne faut-il pas avouer...
- qu'il soit en effet avantageux d'avoir un maire travaillant.. mais seulement à condition que celui-ci travaille à accomplir ce que l'on voudrait vraiment voir accompli ?
- qu'il soit en effet avantageux d'avoir un maire fonceur.. mais seulement à condition que celui-ci se trouve à foncer dans la bonne direction ?
- qu'il soit en effet avantageux d'avoir un maire entêté.. mais seulement à condition que celui-ci sache aussi reconnaître ses erreurs ?

Et finalement, ne faut-il pas avouer qu'il pourrait théoriquement s'avérer utile d'être gouverné par quelqu'un qui « décide de tout à lui tout seul », mais seulement à condition que cette personne soit à toute fin pratique parfaite ?

Or, si une personne était véritablement parfaite, chercherait-elle au départ à « décider de tout à elle seule », justement ?

27/08/2013

Modèle gestionnaire ou gestionnaire modèle

Comme on a pu le mettre en évidence à travers l'article précédent de ce Blogue, et comme un observateur même distant de la scène politique anjeannoise pourrait en venir par lui-même à le constater, il serait un peu difficile de ne pas en arriver à la conclusion que nous sommes présentement pourvus d'un maire qui accorde un peu beaucoup plus d'importance aux chiffres qu'aux gens eux-mêmes.

Tout porterait donc à croire que le maire Boucher souscrirait donc à ce qui semble être une façon de voir et de faire les choses qui semble être quasiment devenue la norme dans le monde politique actuelle, et que l'on pourrait en fait désigner comme « l'approche comptable » ou encore comme le « modèle gestionnaire ».

Pour en fournir une définition aussi sommaire qu'improvisée, disons que l'approche comptable consisterait donc à n'accorder d'importance qu'à des notions telles que l'économie, les finances publiques et les infrastructures.

Or, ce qui apparaît comme étant le plus paradoxal et donc le plus drôle avec l'approche comptable, c'est qu'elle semble non seulement ne pas vraiment fonctionner, mais en arriver en fait à produire carrément l'inverse de ce à quoi elle prétend viser !

Des exemples ? Disons qu'ils sont faciles à trouver, puisque comme je le disais plus haut, la grande majorité des dirigeants politiques actuels paraissent adhérer à la « philosophie » de l'approche comptable !

Prenons ainsi notre « chef d'État », Stephen Harper : un économiste, et qui a pourtant réussi à replonger le pays dans un déficit majeur, et ce en adoptant des mesures, comme la réduction de la TPS, qui avaient pourtant réussi à soulever contre elle la meilleure partie des... économistes !

De nombreux autres exemples pourraient ainsi être également cités, mais pour en revenir à notre bon vieux contexte anjeannois, ne faut-il pas avouer que si l'on voulait trouver une plus flagrante preuve vivante du fait que l'approche comptable est vouée à l'échec, ce serait bien sûr le maire Boucher ?

Ici, on parle donc de rien de moins qu'un mathématicien, de sorte que s'il en est un qui devrait savoir manier les chiffres, se serait bien lui, n'est-ce pas ?

Or, qu'est-ce qu'on constate, dans les faits ? Que le maire Boucher aura plutôt plongé l'Anse-Saint-Jean dans un déficit et une dette tels que le village n'en aura peut-être jamais connu dans toute son histoire, tout en s'immisçant si directement dans les affaires internes du Mont-Édouard que l'on pourrait donc lui attribuer tout aussi directement la responsabilité du fait que la station se sera gravement approchée de la faillite lors des dernières années, et n'en a vraisemblablement été épargnée que grâce à l'intervention d'une autre personne, soit bien sûr le nouveau directeur général de la montagne !

Et cela, bien sûr, s'ajoute à tout le tort que M. Boucher a pu causer au village en abîmant sérieusement le tissu social du milieu, et ce justement à cause du peu d'importance qu'il paraît accorder aux relations sociales, comme on donc pu le voir lors du dernier article de ce Blogue, de même que dans la plupart de ceux qui auront pu le précéder !

Se pourrait-il qu'il y ait donc une marge, et non la moindre, entre la notion de « modèle gestionnaire » et celle de « gestionnaire modèle » ?

22/08/2013

Couper les ponts

En juillet 2009, et comme on peut le vérifier en cliquant sur le lien suivant, l'Anse-Saint-Jean a reçu du gouvernement une enveloppe d'environ 250 000 $, cette somme ne devant servir en principe qu'à couvrir les frais de l'étude, confiée à Génivar, qui devait permettre d'entreprendre la réfection du pont du barrage sur la 170, et d'en profiter pour aménager le secteur de manière à le rendre plus sécuritaire, et donc à y réduire le nombre d'accidents, dont certains se seraient même avérés mortels.

Au moment de l'octroi de ce montant, il y eut bien sûr tout un tapage médiatique, et celui qui était alors ministre des transports, M. Norman McMillan, se présenta à l'Anse en personne, accompagné bien sûr de toute sa députation, pour remettre en main propre « le bouquet » au maire du village.

Quelle ne fut donc pas la surprise de M. McMillan en constatant alors que le maire était tout bonnement absent !

Aussitôt que le ministre eut appris qu'il ne pourrait remettre l'enveloppe au maire lui-même, mais plutôt au pro-maire, puisque lui seul était présent sur les lieux, il posa ce qui aura sans aucun doute constitué la question de la journée, à savoir : « Il est où, votre maire ? »

Bien entendu, pour quiconque sait moindrement interpréter un commentaire en fonction du contexte et surtout du gros bon sens, il paraît évident qu'une telle question regorgeait en fait d'autres commentaires sous-entendus, du genre : « Je viens remettre un quart de millions à votre maire, et il n'est même pas fichu de se présenter en personne pour le recevoir ? »

Mais comme le ministre avait quand même posé sa question de façon très claire, il a bien fallu lui fournir une réponse, et celle-ci ne s'avéra d'ailleurs pas moins intéressante que la question elle-même, car tout ce qu'on pu répondre au ministre fut en fait que « le maire est parti à un concours de chiens ! »...

Une telle aventure semble donc suggérer que le « sens des priorités » du maire fonctionnerait d'une bien étrange façon, s'il fonctionne tout court...

Et surtout, cela semble mettre en évidence le peu d'importance que le maire Boucher paraît accorder aux relations publiques, voire même aux relations interpersonnelles en général...

Or si cet incident démontre quelque chose de façon plutôt indiscutable, n'est-ce pas que les relations publiques, et donc interpersonnelles, représentent un aspect tout à fait incontournable de la vie politique ?

Car si l'on se met une seconde à la place du ministre McMillan, ne peut-on pas tout aussi bien s'entendre dire quelque chose comme : « C'est ça, alors tu viendras me redemander quelque chose, après ça ! » ?...

Et pourtant, s'il est une chose dont un petit village peut bien se passer, n'est-ce pas de quelqu'un qui ferait en sorte de « couper les ponts » non seulement entre les gens de la municipalité, mais aussi entre la municipalité et les autres paliers du gouvernement, soit le provincial et le fédéral, sans parler des autres municipalités ?

Autrement dit, se pourrait-il donc qu'il y ait quand même une limite à croire qu'on peut administrer une collectivité en ne se préoccupant que des chiffres, plutôt que des gens eux-mêmes ?